Animation du générique par John Whitney, pionnier de l'animation par ordinateur.
Quarante ans après Saul Bass, c’est au tour de Kyle Cooper de marquer l’histoire du générique au cinéma. En 1995, Se7en de David Fincher instaure de nouvelles règles esthétiques tout en rendant hommage à ses prédécesseurs. Sur une musique stridente, se bousculent des images absentes du film mais explicatives quant au meurtrier (la création des livres, les empreintes digitales,…), une typographie volontairement sale et dévoyée, le tout monté de façon surdécoupée et très agressive, souligné par des filtres de couleurs jouant sur les codes du film noir. Incroyable tour de force technique et esthétique, le générique de Seven marque l’appartenance du film au thriller et ouvre la voie à un nouveau genre de générique.
2002 avec Catch me if you can de Steven Spielberg. Grâce à la mobilité de ses motifs, à ses couleurs pop acidulées et au découpage linéaire de l’écran (un spilt-screen graphique), ce «title sequence» s’inscrit avec contemporanéité dans la mouvance Bass des années cinquante.
Les éléments narratifs qu’on voit successivement (aéroport, poursuite de voitures, administration, neige…) présentent le scénario avec une limpidité parfaite, tout en imprimant une esthétique très «logos», culturellement identifiable. Quand la technologie numérique d’aujourd’hui update les méthodes « vintage » de Bass ou Binder.
Étudiant. Musique ©OSICA.
Étudiant.
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